Le monde fait aujourd’hui face à des crises multiples qui risquent de se propager et d’avoir un impact négatif non seulement sur les perspectives de croissance de l’ensemble des économies, du commerce global et de l’emploi, mais aussi sur la capacité des Etats à affecter des ressources adéquates aux investissements dans les secteurs sociaux, y compris l’éducation, la science, la santé, la culture et la communication et l’information. A cet égard, la Banque mondiale prévoit que les pays en développement connaîtront un déficit de financements allant jusqu’à 700 milliards de dollars US. Plus de 100 millions de personnes pourraient être jetées dans l’extrême pauvreté chaque année que durera la crise.
En avril dernier, les chefs d'État et de gouvernement du G-20 se sont engagés à rétablir la croissance et les emplois, promouvoir le commerce et rejeter le protectionnisme, renforcer les institutions financières globales et assurer une reprise équitable et durable pour tous. Lors de la récente réunion du Conseil des chefs de secrétariats (CEB) à Paris, le système des Nations unies s’est engagé sur neuf initiatives conjointes spécifiques permettant en particulier d’aider les pays en développement à affronter la crise et de promouvoir la reprise, la protection sociale et la prospérité.
La nature multidimensionnelle de la crise – financière, économique, sociale, environnementale et humanitaire – a mis en lumière le besoin d’interdépendance globale. Evaluer les impacts et répondre à ces redoutables défis exige une action multilatérale qui rassemble les pays en vue d’élaborer conjointement une feuille de route cohérente et exhaustive pour parer aux menaces d’effondrement.
Quels sont, après les Sommets du G-20 et le CEB, les défis et les perspectives pour la reprise ? Aucun pays ou institution ne pouvant répondre seul à cette crise multiforme, quelles sont les perspectives pour un accord sur une action conjointe et pour une mise en œuvre efficace ? Quel est le rôle et l’apport du système ONU en tant que tel et quelle peut être la contribution de l’UNESCO en particulier, compte tenu des avantages comparatifs dont elle dispose dans ses cinq domaines ?
M. Kemal Derviş, Administrateur du PNUD et Président du Groupe des Nations Unies pour le développement (UNDG) de 2005 à 2009, qui, après son départ du PNUD, a été conseiller du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, pour le Sommet de Londres du G-20, abordera ces questions lors de la toute première édition des Conférences UNESCO du futur le 18 juin 2009 en salle IV à 10h30.
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