Ref. :  000024996
Date :  2006-10-11
langue :  Français
Page d'accueil / Ensemble du site
fr / es / de / po / en

L'opinion publique attend “avec plus d'impatience” les effets de la mondialisation

Source :  WTO / OMC

Le Directeur général, Pascal Lamy, dans un discours d'orientation prononcé à l'occasion de la 23ème assemblée de la Fédération internationale de l'industrie du médicament, le 11 octobre 2006, a dit ce qui suit: “ L'opinion publique attend des gouvernements qu'ils tiennent compte des attentes que la mondialisation a créées à une échelle beaucoup plus large - celle d'un monde de plus en plus riche et prospère qui progresserait plus rapidement vers un développement économique à large base, une réduction de la pauvreté et la réalisation d'objectifs sociaux et environnementaux au niveau international”. Voici ce qu'il a déclaré:


Mesdames et Messieurs, bonsoir.

Je suis heureux d'être ici avec vous à l'occasion de la vingt-troisième réunion annuelle de la Fédération internationale de l'industrie du médicament. Je remercie le Président, M. Vasella, pour m'avoir invité à prendre la parole ce soir, ainsi que votre Directeur général, M. Harvey Bale, dont les contacts avec la coterie du commerce se sont une nouvelle fois révélés irremplaçables.

Ce soir, en ma qualité de Directeur général de l'OMC, je voudrais vous donner mon avis sur la situation générale des négociations qui se tiennent actuellement à l'OMC et sur la place du débat qui a lieu à l'OMC dans le contexte international de la mondialisation. Et comme la transparence est très importante à l'OMC, je serais heureux de répondre à la fin à vos questions.

Que se passe-t-il donc exactement dans les négociations du Cycle de Doha où, pour être plus précis, pourquoi les choses sont-elles bloquées?

En juillet dernier, après avoir consulté les gouvernements des Membres de l'OMC, j'ai décidé de suspendre temporairement les négociations pour ménager un “temps mort”. Les négociations butaient, comme vous l'avez peut-être lu dans la presse, sur l'agriculture. Comment l'agriculture qui représente moins de 8 pour cent des échanges mondiaux peut-elle empêcher l'ensemble du Cycle de Doha d'aller de l'avant? Parce que la production vivrière reste un secteur très sensible pour les pays riches et pauvres. Et comme le cycle actuel est axé sur le développement et que plus de 70 pour cent des pauvres dans le monde vivent dans des zones rurales, le PDD ne peut en aucun cas continuer si la tendance actuelle favorisant les pays riches dans le domaine de l'agriculture n'est pas corrigée de manière appropriée. J'ai dû suspendre les négociations parce que les principaux pays développés à l'OMC ne semblaient pas en mesure d'offrir une réduction des subventions et des tarifs propre à satisfaire les pays en développement et parce que l'attitude de certains pays en développement insistant pour que des flexibilités indéfinies soient maintenues en leur faveur était inacceptable pour certains pays développés et en développement.

Avant de pouvoir revenir à la table des négociations avec de réelles chances de succès, les principaux acteurs qui ont un rôle directeur dans ce cycle doivent tous faire un pas en avant décisif. Ce faisant, ils devront faire preuve du surcroît de flexibilité nécessaire dans leurs positions de négociation pour permettre un rapprochement des vues concernant les accords commerciaux très importants qui sont désormais manifestement à notre portée.

Ces acteurs sont conscients de ce que l'on attend d'eux et je sais qu'une réflexion politique sérieuse a lieu dans les capitales sur la manière dont les divergences peuvent être aplanies d'une manière appropriée. Comme toutes les négociations commerciales, il s'agit en fin de compte d'un marchandage portant sur des détails — ici, un point de plus gagné sur les subventions ayant des effets de distorsion des échanges, là, un point sur les taux de droits — mais notre réunion de juillet a prouvé que nous n'en étions pas encore à ce stade.

On comprend qu'il soit difficile de conclure ce cycle. Il s'agit de la tentative la plus ambitieuse que les gouvernements aient faite pour libéraliser le commerce au plan multilatéral — à cause de sa portée, en ce qui concerne en particulier la question centrale de l'agriculture, et à cause du nombre de pays qui négocient et qui se partageront les résultats. Le Cycle d'Uruguay a fixé les nouvelles règles du système commercial et le Cycle de Doha les utilise pour libéraliser le commerce et verrouiller la réforme à une échelle sans précédent.

C'est ce qui donne tort à tous ceux qui font valoir que ce cycle ne vaut pas la peine de se battre. Les enjeux sont importants. Des abaissements importants des droits de douane sur les marchandises qui toucheraient davantage les droits élevés restants que les droits peu élevés existants, la diminution du soutien interne à l'agriculture et l'élimination des subventions à l'exportation ayant des effets de distorsion des échanges, entraîneront une amélioration très notable de l'accès aux marchés, allant bien au-delà des résultats du Cycle d'Uruguay. Avec les autres parties des négociations commerciales, concernant notamment les services, nous créerons une économie mondiale plus libre, plus équitable et plus sûre où tous pourront participer dans des conditions de concurrence.

Je suis convaincu que ce résultat peut être atteint. Les positions de négociation ne sont pas très éloignées en termes techniques et économiques. Mais le rapprochement des vues pour parvenir à un accord politique se révèle être une tâche complexe pour les gouvernements Membres de l'OMC, au niveau national et avec leurs partenaires de négociation. La dernière ligne droite est la plus difficile au plan politique.

L'une des raisons en est le contexte dans lequel se déroule ce cycle. L'opinion publique est beaucoup plus préoccupée par les effets de la mondialisation. La réussite économique, que la mondialisation a promue de manière si patente dans de nombreuses régions du monde, ne se mesure pas seulement par une croissance plus forte du revenu global. L'opinion publique se préoccupe aussi de savoir à qui profite cette croissance et de quelle manière.

Naturellement, ces sentiments sont particulièrement forts au niveau national où l'incidence de la mondialisation sur la vie économique est la plus visible. À cela est aujourd'hui inextricablement liée la crainte que l'ouverture des frontières ne s'accompagne d'une perte de l'identité nationale et d'une plus grande insécurité. Nous devons également être conscients du fait que le public attend de la part des gouvernements des comptes sur la suite donnée aux attentes que la mondialisation a suscitées à une échelle beaucoup plus vaste — à savoir qu'un monde de plus en plus riche et prospère devrait accélérer l'avènement d'un développement économique largement partagé, faire reculer la pauvreté, en particulier sous ses formes les plus extrêmes, et permettre la réalisation des objectifs sociaux et environnementaux définis au plan international.

La gestion de l'ouverture des marchés et du Cycle de Doha a dû mûrir pour faire face à cette évolution des sentiments vers une vision plus critique de la mondialisation. Le public demande davantage à l'OMC en tant que pilier central de la gouvernance économique mondiale moderne et attend de ce cycle qu'il donne des résultats correspondants.

Répondre aux préoccupations nationales est la priorité de la plupart des dirigeants politiques, s'agissant en particulier de faire face aux coûts d'ajustement découlant de l'expansion des échanges. Cette question n'est pas nouvelle dans la conduite des négociations commerciales, mais cette fois la tâche est particulièrement complexe. Le Cycle de Doha est en train de briser les derniers remparts que représentent les politiques ayant des effets de restriction et de distorsion sur les échanges là où la résistance au changement est la plus tenace — en particulier les politiques de soutien à l'agriculture, que ce soit par le biais de subventions élevées ou de protection tarifaire élevée. Un pas de plus vers la libéralisation ne suffira pas à emmener le Cycle à sa conclusion. Un changement de fond est nécessaire et bien que les gouvernements aient déjà eu cinq ans depuis le lancement du Cycle de Doha pour préparer l'opinion publique à un changement de cette ampleur, il semble clair qu'un effort politique plus important soit encore requis pour terminer le travail, en particulier, mais pas seulement, en Europe et en Amérique du Nord.

Il faut ajouter à cela la nécessité de convaincre l'opinion publique dans les différents pays que l'ajustement est partagé de manière équitable par les autres grands acteurs du Cycle. Nous avons assisté dans ce contexte, au cours des négociations, au débat que suscitent des deux côtés de l'Atlantique les inquiétudes afférentes à l'externalisation de services à forte intensité de main-d'œuvre. La question des déséquilibres commerciaux mondiaux a aussi été soulevée dans les mêmes termes.

Accroître les restrictions commerciales ne peut certainement pas contribuer à régler la question dans de tels cas, et je ne pense franchement pas que quiconque pense le contraire. Les dommages qui en découleraient seraient impensables. Le plus souvent, la véritable cause n'est pas du tout le commerce, mais plutôt le fait que l'expansion du commerce ne s'accompagne pas d'autres politiques économiques qui renforceraient l'incidence bénéfique de l'ouverture à la concurrence étrangère. Il est trop facile de faire porter à la mondialisation la responsabilité du recul de l'emploi, de l'insécurité économique et des énormes déficits commerciaux, et cela affaiblit le Cycle de Doha.

Il serait bien sûr naïf de penser que faire face à l'ajustement lié au commerce n'est pas une tâche politique difficile. Mais il n'est pas non plus raisonnable de croire que des intérêts spécifiques peuvent être exemptés de participer à un accord global où tout le monde est gagnant. Ce n'est pas en excluant de la table des négociations à Genève les questions commerciales les plus sensibles qu'on répondra de manière sensée aux défis de la mondialisation. Loin d'être le principal moteur de changement — lequel réside dans l'innovation et l'initiative —, l'OMC offre aux gouvernements un moyen de s'adapter au changement de telles sortes qu'il soit plus facile à gérer politiquement. Refuser le compromis dans un ou deux domaines ne sert qu'à bloquer toutes les autres parties du Cycle qui sont si manifestement avantageuses et qui susciteront un large soutien politique — signifiant plus de revenus et d'emplois dans des secteurs qui sont ouverts au commerce à une échelle mondiale et fournissant aux pays pauvres les moyens de relever leurs revenus et leurs niveaux de vie afin de créer un monde plus humain et plus sûr pour tous.

Tous ceux qui sont autour de la table des négociations doivent faire face à des problèmes d'ajustement intérieur et savent qu'il faut leur laisser le temps de les régler pour pouvoir les gérer d'une manière efficace au niveau national. Cela peut être pris en considération dans les résultats du Cycle. Mais, pour ce faire, nous devons dépasser la question de savoir si une plus grande libéralisation va effectivement avoir lieu et nous employer à négocier dans le détail comment elle peut être équitablement partagée et à quel moment elle peut être introduite.

Dans les pays Membres de l'OMC les plus vulnérables — en particulier les pays les moins avancés — on ne peut pas laisser le budget national ou le secteur privé faire face tous seuls aux coûts de l'ajustement auxquels s'ajoutent les contraintes de capacité et les réactions de l'offre à la mondialisation. Nous devons donc mettre au point une réponse internationale efficace pour compléter les efforts consentis par ces pays pour ouvrir les marchés. Gérer le soutien du public en faveur de l'expansion du commerce dans ces pays signifie aider les populations à en tirer directement parti — former les fonctionnaires, renforcer les institutions et mettre en place une infrastructure qui contribuera à la croissance des entreprises, offrira aux consommateurs des marchandises et des services moins coûteux et de meilleure qualité et permettra à ces pays d'élargir et de diversifier leurs échanges.

C'est pourquoi j'ai préconisé d'inscrire aussi à l'ordre du jour de l'OMC le débat sur l'Aide pour le commerce et d'accroître d'une manière substantielle le financement accordé à cette initiative. L'Aide pour le commerce a un rôle politique important à jouer pour compléter les négociations commerciales, et une aide additionnelle au développement peut aider les pays concernés à exploiter pleinement leur potentiel commercial et de croissance. L'accroissement de l'Aide pour le commerce ne dépend pas des résultats du Cycle mais sa valeur et son importance seront bien plus grandes si l'initiative est mise en œuvre parallèlement à de nouvelles possibilités substantielles en matière d'accès aux marchés et de nouvelles règles qui faciliteront les échanges.

Il n'y a pas d'intention cachée ici. Le rôle de l'OMC est strictement un rôle de plaidoyer, l'Organisation n'intervenant pas dans la gestion ou le décaissement de l'aide au-delà des activités traditionnelles qu'elle mène dans le domaine de l'assistance technique liée au commerce. Nous travaillons donc en étroite collaboration avec les principaux donateurs et les experts dans ce domaine — les institutions de Bretton Woods, les banques régionales de développement et les institutions des Nations Unies.

Le Cycle de Doha doit favoriser le commerce et la croissance tout en encourageant fortement le développement si l'on veut convaincre les pays en développement et les pays les moins avancés que l'accord vaut la peine. Il s'agit de bien plus que d'assurer une Aide pour le commerce additionnelle — si importante soit-elle — l'enjeu concerne le cœur même des négociations, en particulier en ce qui concerne l'accès aux marchés.

Des pays tels que le Brésil, la Chine et l'Inde ont défendu le Programme de Doha pour le développement comme étant l'élément central de ce cycle et ils jouent un rôle central pour décider de la manière dont il s'achèvera. Nous avons vu comment ils ont su user de leur influence pour éliminer le commerce encadré dans le secteur des textiles et des vêtements pendant le Cycle d'Uruguay. Dans le Cycle de Doha, leurs objectifs concernent avant tout le protectionnisme agricole. Leur poids est considérable. Ils représentent des régions où se trouvent les économies dont la croissance est la plus rapide du monde et ils détiennent l'un des avantages les plus précieux que ce cycle a à offrir — un accès amélioré à leurs marchés pour les marchandises et les services.

Je sais personnellement que les dirigeants politiques de ces pays comprennent bien le rôle que l'ouverture de leurs économies à la concurrence mondiale joue pour alimenter leur propre réussite économique. Il n'est pas question qu'ils reviennent sur cette conviction ni qu'ils en restent où ils en sont aujourd'hui. Ces pays ont tous des programmes de libéralisation et de réformes économiques internes ambitieux et tournés vers l'avenir et je suis convaincu qu'ils sont disposés à en jouer pour favoriser la conclusion du Cycle de Doha par des contributions à la hauteur de leur importance croissante dans l'économie mondiale.

Nous ne devons pas oublier que ces pays ont des opinions très fermes sur la manière dont l'économie mondiale doit évoluer pour tenir compte du rééquilibrage de la puissance et de l'influence économique mondiale en faveur des pays en développement depuis la fin du Cycle d'Uruguay. Ils sont profondément convaincus, comme je le suis moi-même, que le Cycle de Doha est l'occasion de donner naissance à un système commercial qui offrira des possibilités d'échanges et de croissance accrues et plus équitables pour les pays en développement. Ils savent également que l'OMC est leur meilleure assurance contre les pressions protectionnistes nationales.

Une influence de ce type s'accompagne évidemment d'une lourde responsabilité. Bien que les grandes lignes de cette négociation puissent sembler aujourd'hui fixées par les principaux protagonistes suivant un axe Nord-Sud étroit concernant les questions d'accès aux marchés dans l'agriculture et les biens et services manufacturés, les enjeux sont beaucoup plus larges que cela. L'un des résultats les plus positifs de ce cycle est l'épanouissement du commerce Sud-Sud permettant aux pays au bas de l'échelle du développement d'atteindre grâce au commerce des niveaux de revenus et de vie plus élevés. Les pays en développement avancés ont la responsabilité non seulement de défendre la cause du Programme de Doha pour le développement mais aussi de contribuer à sa mise en pratique en ouvrant leurs marchés aux autres pays qui sont actuellement plus pauvres ou moins avancés d'un point de vue économique qu'ils ne le sont eux-mêmes.

Parvenir à un accord multilatéral pour ouvrir les marchés du monde entier est la meilleure garantie pour tous les pays de voir leurs intérêts représentés à la table des négociations et d'avoir une chance équitable de partager les avantages de la mondialisation. Par contre, en excluant un grand nombre de pays d'un accord, en n'achevant pas le Cycle de Doha ou en privilégiant plutôt les accords commerciaux bilatéraux et régionaux conclus avec quelques élus, nous renions notre engagement de contribuer à éliminer la pauvreté dans le monde.

Je suis convaincu qu'il n'y a pas de solution de rechange acceptable à l'achèvement du Cycle de Doha — pour l'élan qu'il donnera au commerce international et à la croissance économique ainsi qu'au rôle clé que l'OMC doit continuer à jouer pour aider à gérer la mondialisation et la coopération économique au niveau politique. Nous savons tous que la poursuite de la libéralisation et de l'intégration du commerce peut déboucher sur des taux réellement remarquables de croissance économique et contribuer à la diffusion de la prospérité mondiale. Le processus multilatéral est le plus équitable qui soit car il permet la participation de tous et offre la possibilité d'obtenir un résultat bien équilibré. L'OMC défend les mêmes principes — marchés compétitifs, contrats contraignants, primauté du droit et politiques publiques adaptées — que ceux sur lesquels nous avons avec tant de succès édifié la stabilité et la sécurité de nos économies nationales et de nos sociétés modernes.

Nous ne devons pas permettre que les quelques obstacles qui nous séparent maintenant de la conclusion réussie de ces négociations commerciales nous fassent échouer.

Enfin, je souhaiterais vous remercier ainsi que vos gouvernements pour les efforts que vous déployez sans relâche pour accroître et améliorer l'accès aux médicaments bon marché, et rendre notamment hommage à la récente proposition de la Suisse et des États-Unis visant à inciter plus de Membres à ramener à zéro les droits de douane sur les médicaments importés. Ce type de mesure peut réduire le coût des soins de santé grâce à l'élimination ou la réduction substantielle des droits de douane et des obstacles non tarifaires spécifiques affectant le commerce des médicaments. En fait, l'initiative du Cycle d'Uruguay visant à ramener à zéro les droits sur les produits pharmaceutiques et les médicaments a été l'initiative sectorielle la plus réussie: sa portée s'est accrue de même que le nombre des Membres y participant. Parallèlement à la nouvelle disposition de l'OMC sur l'accès aux médicaments permettant des licences obligatoires pour les pays pauvres qui n'ont pas de capacité de production, ces initiatives peuvent faire beaucoup pour sauver des vies humaines ou assurer l'accès d'un plus grand nombre à un traitement médical minimum. Et elles donnent la preuve que le commerce peut contribuer à améliorer les conditions de santé dont nous savons qu'elles sont essentielles au développement économique et social.

J'ai toujours profondément cru dans la nécessité d'offrir une protection plus grande aux victimes les plus faibles de la mondialisation; et comme les maladies traversent les frontières — de fait, nous parlons maintenant de “souveraineté de la maladie” qui prime sur celle des États — notre réponse mondiale globalisée doit toujours rester en dernière analyse fonction de l'être humain. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles je me suis personnellement autant investi dans le débat sur l'accès aux médicaments. Et grâce à vous tous, j'espère que nous avons maintenant atteint notre objectif.

Mais la construction d'un monde meilleur pour tous exige que nous poursuivions notre effort sur tous les fronts, et le PDD est l'un de ces fronts, et il est fondamental. Je vous prie instamment, vous et vos homologues d'autres secteurs et branches de production, qui êtes au même titre que chacun partie prenante dans l'avenir de l'OMC et de notre développement durable, d'user de votre influence auprès des dirigeants politiques pour les convaincre de mettre à profit ce “temps mort” pour se regrouper solidement et avec cohésion derrière nous afin d'atteindre rapidement un accord sur le Cycle de Doha. Plus vite nous le conclurons, mieux ce sera pour toutes les parties concernées.

Je vous remercie.


Notez ce document
 
 
 
Moyenne des 15 opinions 
Note 2.40 / 4 MoyenMoyenMoyenMoyen
Du même auteur :
 flecheLa reducción de los obstáculos comerciales y el fortalecimiento del sistema mundial de comercio pueden ayudar a acabar con la pobreza extrema
 flecheLe Yémen porte à 160 le nombre de Membres de l’OMC
 flecheAzevêdo reports “excellent start” on efforts to put Doha Round back on track
 flecheLe tourisme et la diversité biologique – Réaliser les objectifs communs en faveur de la durabilité
 flecheUne publication conjointe du BIT et de l’OMC traite de la manière de rendre la mondialisation socialement durable
 flecheLe Forum public de l’OMC : " Trouver des réponses aux défis du commerce mondial " (19 - 21 septembre 2011, Genève - Suisse)
 flecheRapport sur le commerce mondial 2011
 flecheLe rapport de l’OMC recommande davantage de coopération entre les gouvernements en ce qui concerne le commerce des ressources naturelles
 flecheLes échanges commerciaux devraient progresser de 9,5 pour cent en 2010 après une sombre année 2009, selon l’OMC
 flecheLamy: World trade in 2009 registers sharpest decline since World War II
 flecheM. Lamy en appelle à un changement des mentalités pour réconcilier le commerce et les droits de l’homme
 flecheM. Lamy se félicite de l’accord mettant fin au vieux différend sur les bananes
 flecheLes gouvernements du G20 s’abstiennent de trop recourir à des mesures restrictives mais on observe certains dérapages
 flecheAmidst crisis, Lamy says fine balance needed between flexibilities and commitments
 flecheGlobal crisis requires global solutions — P. Lamy
 flecheLe monde a besoin d’une vision commune sur la politique en matière d’alimentation et de commerce des produits agricoles
 flecheForum public de l'OMC 2009 : “Problèmes mondiaux, solutions mondiales: Vers une meilleure gouvernance mondiale” (28-30 septembre 2009, Genève)
 flecheL’OMC prévoit un recul du commerce mondial de 9 pour cent en 2009 sous l’effet de la récession
 flecheL'OMC accorde des flexibilités pour les agriculteurs des pays en développement
 flecheLamy warns against protectionism amid financial crisis
 flecheRapport sur le commerce mondial 2008 : "Le commerce à l’heure de la mondialisation"
 flecheL'OMC lance le Rapport sur le commerce mondial 2008 : le commerce à l'heure de la mondialisation
 flecheLes textes de négociation rapprochent le Cycle de Doha de sa phase finale, dit M. Lamy
 flecheM. Lamy dit que la crise alimentaire rend encore plus urgente la conclusion du Cycle
 flecheLes pays en développement et les pays en transition amortissent le ralentissement des échanges
 flecheRapport sur le commerce mondial 2007 :
« Soixante ans de coopération commerciale multilatérale : qu’avons-nous appris ? »

 flecheWTO launches first global review of Aid for Trade
 flecheExamen global de l'Aide pour le commerce (OMC, 19-21 novembre 2007) - Programme
 flecheLa prolifération des accords commerciaux régionaux est “source de préoccupation”- M. Lamy
 flecheLe commerce mondial en 2006 - Les perspectives pour 2007
 flecheLamy warns Doha failure would mean “breaking the commitment for a more developing-friendly world trading system”
 flecheLamy warns Doha failure would mean “breaking the commitment for a more developing-friendly world trading system”
 flecheLamy asks for support on “final stretch” of negotiations
 flecheDoha Round - "We have resumed negotiations fully across the board"
 flecheDoha Round - "We have resumed negotiations fully across the board"
 flecheThe WTO is "a laboratory for harnessing globalization" - Lamy
 flecheSelon M. Lamy, un échec du Cycle de Doha affaiblira sérieusement le système commercial
 flecheRapport sur le commerce mondial 2006. Analyse des liens entre les subventions, le commerce et l'OMC
 flecheLes subventions, thème central du rapport sur le commerce mondial de l'OMC
 flecheLes négociations sont suspendues: “Aujourd'hui, il n'y a que des perdants”
 flechePascal Lamy: "une pause est nécessaire pour revoir les options et les positions"
 flecheG8 statement on Trade
 flecheC'est à vous qu'incombe la responsabilité principale”, dit M. Lamy aux membres du G-8
 flecheM. Lamy salue l'accord de l'OMC sur les accords commerciaux régionaux
 flecheDéclaration du Président à la réunion formelle du CNC du 1er juillet 2006
 fleche‘Nous sommes maintenant dans une situation de crise’
 flecheLamy urges members to support multilateral environmental accords
 flecheLamy calls for continuous negotiations as chairs report modalities deadline will be missed
 flecheLiberalizing Financial Services Trade in Africa: Going Regional and Multilateral
 flecheThe Impact of Disasters on International Trade
 flecheHong Kong Final Declaration
 flecheDraft Ministerial Declaration
 flecheProjet de texte ministériel
 flecheTwo cotton proposals for Hong Kong conference discussed
 fleche La sixième Conférence ministérielle de l'OMC
 flecheSteering Committee of the Parliamentary Conference on the WTO — IPU Headquarters
 flecheRapport du Président du Comité des Négociations Commerciales au Conseil Général de l'Organisation Mondiale du Commerce
 flecheRapport annuel de l'OMC 2005
 flecheLes grands flux du commerce mondial
 flecheDéclaration de Pascal Lamy lors de sa nomination comme Directeur Général de l’Organisation Mondiale du Commerce
 fleche Les Membres de l'OMC choisissent M. Lamy comme cinquième Directeur général de l'Organisation
 flecheVariations du dollar par rapport aux monnaies européennes et asiatiques (a), 2001–2004
 flecheCroissance du PIB et du commerce des pays de l'OCDE en termes réels, 2003-2004
 flecheCroissance du commerce des marchandises en termes réels, par région, en 2004
 flecheÉvolution des cours du pétrole brut, 1970-2004
 flecheCroissance en volume du commerce mondial des marchandises et du PIB, 1994-2004
 flecheCommerce Mondial 2004 - Perspectives pour 2005
 flecheQuatre candidats proposés pour occuper le poste de Directeur général
 flecheChina and the WTO : Challenges and Opportunities for the Future
 flecheLe Brésil poursuit le processus de libéralisation; de nouvelles mesures profiteraient à l'économie et au commerce mondial
 flechePanitchpakdi, Supachai
 flecheCommunautés Européennes: Régime commercial généralement ouvert, mais une libéralisation accrue de l'agriculture stimulerait le commerce mondial
 flecheCours spécialisé de l'OMC sur les négociations commerciales
 flecheOrganisation mondiale du commerce
 flecheTexte de l'“ensemble de résultats de juillet” — décision du Conseil général de l'après-Cancún
 flecheM. Supachai invite instamment les Membres à arriver à un accord alors que les discussions commencent au sujet du premier projet de texte au titre du Programme de Doha
 flecheCommerce Mondial 2003, Perspectives pour 2004
Une croissance plus forte que prévu entraîne une légère reprise du commerce

 flecheKey issues clearer, possible solutions becoming visible — General Council chair Carlos Pérez del Castillo
 flecheDecision removes final patent obstacle to cheap drug imports
 flecheSupachai disappointed over governments’ failure to agree on health and development issues
 flecheThe Doha Development Agenda: Challenges Ahead
 flecheWhy Cancún matters: Second International Conference on Globalisation, Leuven
 flecheTrade and Sustainable Development: The Doha Development Agenda
 flecheDirector-General's farewell speech to the General Council
 flecheAs key trade liberalization supporter, EU keeps markets open - except for textiles and agriculture
 flecheLe directeur général de l'OMC et le président des négociations sur les services menées à l'OMC nient que, comme certains le prétendent, les services publics soient menacés
 flecheSpecial event at the UNDP 2002 executive board meeting
 flecheFirst AfDB, ECA, OAU and WTO Trade Policy Course for African countries - Addis Ababa, 17 to 28 June 2002
 flecheDoha Development Agenda: the Role of Regional Development Banks
 flecheWTO pledging conference for the Doha Development Agenda global trust fund (DDAGTF)


 flecheThe challenges of the Doha Development Agenda for Latin American and Caribbean countries
 flecheGlobalisation: the impact of the Doha Development Agenda on the free market process
 flecheSpeech by Mike Moore to the International Confederation of Free
Trade Unions. (ICFTU)

 flecheMoore outlines successes of 2001, roadmap for 2002
 flecheOrganizational changes in the WTO Secretariat
 flecheMexico offers to host next Ministerial Conference
 flecheWTO and the new Round of trade talks
 flecheMinisterial Declaration
 fleche647 non-governmental organizations eligible to attend the Doha ministerial
 flecheM. Mike Moore constitue un groupe consultatif sur les questions relatives à l'OMC
 flechePromoting openness, fairness and predictability in international trade for the benefit of humanity
13
RECHERCHE
Mots-clés   go
dans 
Traduire cette page Traduire par Google Translate
Partager

Share on Facebook
FACEBOOK
Partager sur Twitter
TWITTER
Share on Google+Google + Share on LinkedInLinkedIn
Partager sur MessengerMessenger Partager sur BloggerBlogger