Le symposium avait comme objectif de mettre en exergue la richesse et la fragilité de la diversité culturelle dans ses expressions variées, en particulier en Europe et en Asie, tout en rappelant des valeurs communes susceptibles dunir ces deux aires géoculturelles. Des chercheurs issus de champs disciplinaires et culturels multiples a été construit autour de cinq axes :
· la rencontre est-ouest dans l'histoire ;
· les « passeurs » et modalités du dialogue ;
· diversité culturelle et pluralité des valeurs ;
· impact de la modernité sur les transferts culturels ; et
· valeurs transversales dans un monde divers.
Le symposium a suggéré des nouvelles pistes de dialogue permettant une revitalisation de la circulation des idées et des cultures qui façonnent la manière dêtre et de penser de nos sociétés contemporaines. Un accent particulier a été mis sur les dimensions de temporalité et de spiritualité qui sous- tendent ce dialogue millénaire fait de ruptures et de continuités. En effet, les tensions entre spirituel et temporel, au cœur de nombreux malentendus dans le monde, ont amené les experts à sinterroger sur la manière dont des valeurs transversales plutôt quuniverselles ouvrent la voie dun apprentissage mutuel. Ces valeurs transversales deviennent ainsi un pont entre des horizons culturels éloignés et peuvent servir de base au dialogue et à la compréhension entre des sociétés aux héritages culturels variés.
Le symposium a été coordonné par le Secteur des Sciences sociales et humaines et par le Secteur de la culture à l’UNESCO, en coopération avec le Centre de recherche international d’études japonaises et le Centre japonais de recherche pour les sciences morales sous l’impulsion de Eiji Hattori, Directeur adjoint de ce dernier et Chargé de mission auprès du Cabinet du Directeur général de l’UNESCO, la Commission nationale française pour l’UNESCO, le Conseil International de Philosophie et Sciences Humaines (CIPSH), l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) et le International Society for the Comparative Study of Civilizations (ISCSC), et avec le soutien de la Délégation permanente du Japon auprès de l’UNESCO, le Ministère des affaires étrangères du Japon, la Fondation du Japon et la Commission nationale japonaise pour l’UNESCO.
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