Le dernier rapport souligne que le dialogue a contribué à la solution d’un certain nombre de problèmes importants entre l’UE et la Russie dans le domaine de l’énergie. Il reconnaît la nécessité de renforcer la coopération et l’échange d’informations dans un contexte de prix du pétrole volatils et actuellement très élevés, et l’utilité d’examiner conjointement toutes les questions énergétiques, notamment les capacités et les marchés de raffinage, l’augmentation de l’offre de pétrole et de gaz, ainsi que l’importance des stocks stratégiques de pétrole et des contrats de fourniture à long terme de gaz naturel. Le rapport note également que le système européen d’observation énergétique qui sera mis en place au sein des services de la Commission constitue une excellente occasion de coopération pratique.
Les rapporteurs se félicitent des résultats concrets obtenus par le Centre des technologies à Moscou pour réunir les représentants du secteur énergétique russes et communautaires, ainsi que de son importance croissante pour promouvoir la coopération UE-Russie en matière de technologie énergétique. Le Centre a organisé de nombreuses manifestations et tables rondes sur des questions énergétiques spécifiques présentant un intérêt commun, par exemple l’important potentiel de réduction du brûlage des gaz à la torche en Russie.
(http://www.technologycentre.org/).
Le rapport met l’accent sur l’importance de travailler à la convergence des cadres réglementaires de l’UE et de la Russie, à la mise en place d’un climat attrayant, stable et prévisible pour les investissements en Russie avec un rôle actif pour les investisseurs européens, aux projets d’infrastructure de transport du pétrole et du gaz ainsi qu’à l’intégration des marchés de l’électricité.
La Russie est aujourd’hui le premier fournisseur de gaz naturel et de pétrole de l’UE. La Russie assure environ 50 % des importations totales de gaz ou 25 % de la consommation totale de gaz de l’UE, et plus de 30 % des importations totales de pétrole brut et de produits pétroliers, soit plus de 25 % de la consommation totale de pétrole de l’UE.
Le dialogue entre l’UE et la Russie dans le domaine de l’énergie a été lancé lors du sommet UE-Russie du 30 octobre 2000 afin de poser toutes les questions d’intérêt commun concernant ce secteur, notamment la coopération en matière d’économies d’énergie, la rationalisation des infrastructures de production et de transport, et les possibilités d’investissement de l’Europe. Depuis lors, les deux interlocuteurs désignés, à savoir le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Viktor Khristenko, et le directeur général de l’Énergie et des Transports, François Lamoureux, se sont réunis à plusieurs reprises pour donner des orientations aux travaux en cours et, à ce jour, ont établi conjointement six rapports d’activité.
(http://europa.eu.int/comm/energy/russia/joint_progress/index_en.htm).
La structure actuelle du dialogue sur l’énergie assure la participation étroite des États membres de l’UE, de l’industrie européenne de l’énergie et des institutions financières internationales.
Quatre groupes de travail thématiques rassemblent plus de cent experts européens et russes des secteurs privé et public pour examiner les questions d’investissement, d’infrastructure, de commerce et d’efficacité énergétique, et pour préparer d’autres propositions pour le dialogue sur l’énergie. Ces groupes ont établi un premier rapport provisoire pour la réunion du Conseil permanent de partenariat UE-Russie en matière d’énergie, qui s’est tenue à Londres le 4 octobre, et présenteront des rapports finaux à la fin de l’année.
Partager | |||
Google + | |||
Messenger | Blogger |