Les autorités du Honduras continuent de bafouer les droits humains des personnes arrêtées durant les manifestations post-électorales de 2017 en les privant de leur droit à une procédure légale et en les détenant dans des conditions inhumaines, écrit Amnesty International dans un rapport publié le 13 juin 2018.
D’après ce rapport, Protest prohibited: Use of force and arbitrary detentions to suppress dissent in Honduras, les autorités ont utilisé une force excessive et recouru à la détention provisoire arbitraire ou prolongée, entre autres mesures, pour endiguer la vague de manifestations qui a déferlé après les élections du 26 novembre 2017 et décourager toute dissidence.