[...] Fatigués d’une Autriche qui n’a toujours pas réglé ses comptes avec son passé nazi ; ou fatigués de devoir constater une fois encore la façon dont les partis institutionnels ont, au cours des dernières décennies, transformé la politique autrichienne en une série de passages de témoin sans intérêt entre une grande coalition et la suivante. Mais malgré le poids relativement faible de la présidence de la République en Autriche, et l’importance relativement modeste de l’Autriche sur l’échiquier international et européen, le vote de dimanche avait une forte charge symbolique. [...]