Lorsqu’ils sont en difficulté, les États-Unis utilisent sans cesse la même méthode de camouflage de leurs problèmes grâce au déballage au grand jour des problèmes des autres, l’Europe se trouvant être régulièrement le dindon de la farce. Quand donc le monde ébahi apprend l’amende record de 14 milliards de dollars que les États-Unis infligent à la Deutsche Bank, on regarde certes avec horreur les exactions commises par cette banque, mais on doit également regarder les intérêts que sert cette sanction. [...] il est un épouvantail bien pratique pour détourner le regard des difficultés US.