Les mines antipersonnel et bombes à sous-munitions ont fait plus de 6400 victimes en 2015, avec un bilan particulièrement élevé en Afghanistan, en Syrie et au Yémen. Le nombre de morts ou de blessés a quasiment doublé en un an. Cette recrudescence se poursuit encore aujourd’hui. Ces armes aveugles ont ceci de barbare qu’elles touchent en majorité des civils innocents. Enfouies sous terre ou disséminées dans les champs, elles peuvent exploser des années voire des décennies après la fin d’un conflit.
Géopolitis, une émission de la Radio Télévision Suisse, dimanche 2 avril 2017
GICHD - Geneva International Centre for Humanitarian Demining
"Il s’agit aujourd’hui d’améliorer les méthodes d’enquêtes afin de pouvoir réduire ces zones suspectes parce que finalement c’est une portion de ces zones suspectes qui sont réellement minées. Et c’est là aussi ou le Centre du déminage intervient et appuie ces états pour pouvoir mieux identifier les zones contaminées et mettre en œuvre les meilleures enquêtes possibles." - Pascal Rapillard, GICHD Head of External Relations