Ref. : 000041109
Date : 2017-04-18
langue : Français
Un triste anniversaire
Source : GERM
Le 18 avril 2016, un lâche et misérable incendie détruisait tout l’outil de travail et la plupart des archives physiques du GERM.
Un tel événement, sans précédent dans l’histoire d’une association œuvrant de manière ininterrompue pour l’intérêt général et public depuis le printemps 2000, aurait dû avoir pour conséquence un coup d’arrêt fatal aux activités de notre réseau transnational, transdisciplinaire et interculturel.
La prophétie n’a cependant pas été exécutée, en raison, d’une part, de la mobilisation d’un collectif de jeunes « repreneurs » — chercheurs, éditeurs, développeurs… — particulièrement déterminé, mais aussi, d’autre part, du soutien très concret apporté par une poignée de personnes auxquelles va toute notre reconnaissance et qui ont permis au GERM de retrouver un « foyer » et des conditions de poursuite de son travail honorables.
Qu’ils en soient tous chaleureusement remerciés, à des titres divers, pour leur contribution essentielle à la perpétuation d’un projet sans équivalent qui engage un réseau sans frontières lui-même exceptionnel !
En revanche, ni Police, ni Justice, ni Assureurs ne se sont signalés dans ces circonstances dramatiques par un comportement « à la hauteur des enjeux ».
Il faut dire qu’il n’y a pas eu de morts ni de blessés dans l’incendie du GERM, et que les autodafés n’ont jamais beaucoup ému les bureaucrates. Dont (in)acte.
La palme du déshonneur reviennent à l’assureur du GERM, la MACIF, qui a mégoté de manière indigne sur les indemnités qu’elle doit à l’association, en pratiquant la politique de l’autruche.
Enfin, malgré un nouveau port d’attache fort sympathique, l’équipe du GERM se voit aujourd’hui dépourvue des moyens de subsistance les plus élémentaires, ce qui est d’autant plus injuste lorsque l’on se trouve être un jeune chercheur, éditeur ou développeur brillant et dévoué, mais ayant aussi de naturels besoins économiques et financiers, comme les trois qui animent au quotidien le réseau.
Nous sommes donc contraints, et peut-être une fois de trop, si ce n’est la dernière, à solliciter de nos ami(e)s et lecteurs(trices) un soutien financier que nous aurions souhaité leur éviter !
A cet égard, chacun(e) saura quoi faire !
Merci de votre attention, et
Bien sincèrement à toutes et tous,
François de Bernard
Pour le GERM