
Les dirigeants économiques des pays du G20 à Chengdu, en Chine, le 24 juillet • Crédits : Fred Dufour - AFP
Alors que s’est ouvert hier à Hangzhou le sommet du G20, partout des voix s’élèvent contre le capitalisme mondialisé et la finance débridée. Pourtant, la lutte contre le protectionnisme sera l’un des axes majeurs de la réunion des chefs d’Etats des pays les plus riches de la planète. Qu’il s’agisse du Brexit en Grande-Bretagne ou de la montée des populismes en Europe, les signaux d’alarme sont au rouge pour Shanghaï : l’Occident semble tenté par le repli sur soi économique et l’isolationnisme. Cette tentation est-elle raisonnable ? Le capitalisme mondialisé a-t-il atteint ses limites ? Peut-on envisager la naissance d’un capitalisme « vert », « modéré » ? La globalisation des échanges a-t-elle atteint un seuil dangereux pour les économies nationales ?
Nous recevons ce matin
Nicolas Baverez, économiste et éditorialiste au Point et au Figaro. Il a publié en mars « Danser sur un volcan » aux éditions Albin Michel.
Il sera rejoint en deuxième partie d’émission par
Thomas Coutrot, économiste, membre fondateur des Economistes atterrés.
Ecoutez ici la deuxième partie
Intervenants
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Thomas Coutrot : économiste, co-président d'ATTAC
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Nicolas Baverez : historien et économiste
http://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/g20-deux-visions-de-la-mondialisation