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Date :  2014-12-11
langue :  Français
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Quand le sud global aide à penser et dire le monde commun

Séminaire organisé avec l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et l'Institut des mondes africains (IMAF) de EHESS, et avec le soutien du Centre Parisien d'Études Critiques.

Responsables : Rémy BAZENGUISSA-GANGA, Rada IVEKOVIC et Kadya Emmanuelle TALL


INFO SEMINAIRE :

Collège international de philosophie,http://www.ciph.org/Site/Accueil.html

Lieu : Centre Parisien d'Etudes Critiques (CPEC),

37 bis, rue du Sentier, 75002-Paris (sonner, puis 1er étage), Métro Grands Boulevards.

Jeu 11 déc 2014, dernière séance du 1er semestre:

18h30-20h30 (heure précise)

Rada Ivekovic, Introduction et réflexion sur les épistemologies du sud


Le séminaire continue :

2nd SEMESTRE 2014-15


Jeu 5 fév 2015, Jeu 5 mars, Jeu 9 avr, Jeu 7 mai, Jeu 21 mai, Jeu 4 juin

Avec la participation de Paola Bacchetta (Berkeley), Dandan Jiang (Université Jiaotong, Shanghai et CIPh), Yala Nadia Kisukidi (Université de Genève & CIPh), Luc Ngowet (Département des affaires politiques de l'ONU, Université de Nairobi et CIPh), Pascale Rabault-Feurhahn (CNRS, Paris), Kapil Raj (EHESS, Paris).

Ce séminaire sera accompagné par le colloque Décentrements. Les suds et les défis épistémologiques d'un monde commun, à l'EHESS, Paris,les 26-28 novembre 2015 à Paris.

18h30 – 20h25 (heure précise)
Centre Parisien d'Etudes Critiques (CPEC), 37 bis, rue du Sentier, 75002-Paris (vérifiez l'adresse auprès du CIPh www.ciph.org pour le 2nd semestre).

Jeu 5 fév,
Introduction des trois chargés de séminaire,

Jeu 5 mars, avec la participation de
Pascale Rabaut-Feurhahn, Histoire transculturelle et théories postcoloniales de la literature, présentation du livre collectif par sa directrice; Paola Bacchetta, "Situated Planetarities".

Jeu 9 avr,
Séance avec le soutien de l'EHESS, avec la participation de
Luc Ngowet, "Décoloniser la philosophie et la littérature (africaines)? Autour d'un thème récurrent de la pensée africaine".

Jeu 7 mai, avec la participation de
Kapil Raj : "Cartographier l'humanité depuis Calcutta à la fin du XVIIe siècle. La théorie ethnolonguistique de Sir William Jones (1746-1794)", et de
Yala Kisukidi, "Religiosités critiques : Ela, lecteur de Fanon".

Jeu 21 mai, avec la participation de
Dandan Jiang, "Le dialogue transculturel autour du Zhuangzi et le tournant éthique du nouveau taoïsme".

Jeu 4 Juin
Séance-conclusion de cette première année par les trois responsables de séminaire : quelles pistes par les épistémologies du sud ?.


À la fin de l'hégémonie occidentale, les apports à la reconstruction correspondante des savoirs par l'Asie, l'Amérique latine, l'Afrique ainsi que par ses propres critiques, permettent d'entrevoir de nouveaux paradigmes cognitifs à construire sur une planète commune en mutation politique, écologique, gnoséologique. Une recomposition épistémologique s'annonce par le sud global. Après les études subalternistes, postcoloniales et décoloniales au-delà des clivages géopolitiques, on essayera de repérer ce qui contribue à un monde des savoirs à partager entre tou.t.e.s. Après les coupures historiques de la modernité et de « 1989 » une estimation des tensions entre diverses généalogies des concepts sera tentée et leur interaction encouragée en vue d'un avenir cognitif commun dans la diversité.

C'est surtout à la modernité (occidentale) que se dessine la ligne abyssale entre l'«humanité universelle» à l'image de l'occident et l'«infra-humanité» assignée, issue d'ailleurs. Le séminaire tente, à partir de travaux sur les savoirs non hégémoniques, une recherche et une reconstruction d'une approche aux savoirs au-delà des divisions avec en vue d'un monde commun, loin de toute ethnicisation ou esthétisation des savoirs. Il s'agit d'ouvrir ces derniers les uns aux autres, d'essayer de traduire, avec une attention particulière pour les connaissances qui, historiquement, auraient été «perdues» ou rendues marginales, afin d'en faire profiter tou.t.e.s en une nouvelle économie mondiale des savoirs. Après les coupures historiques de la modernité et de « 1989 » une estimation des tensions et convergences entre diverses généalogies des concepts pourrait être tentée en vue d'un avenir cognitif commun dans la diversité.

Il se présente des trajectoires alternatives vers un avenir épistémologique et une justice cognitive partagés, enrichies des apports des continents autres que l'Europe. Le moment est venu de faire parler également l'Afrique et ses problématiques ; elles ont été vues de manière plus fragmentaire que ce ne soit le cas pour l'Asie et l'Amérique latine, qui nous intéresseront cependant autant. Il faudra réfléchir également aux conditions de réception de ces savoirs réorientés.

Dans ce séminaire sur diverses épistémologies, des chercheurs renommés d'horizons pluriels présenteront leurs observations et recherche au-delà des disciplines, dans des travaux tenant compte des inégalités de genre, de classe, de « nationalité », de « race », de « religion » dans la réception, la construction et la transmission des savoirs, avec l'objectif de les investir dans la pensée et le dire d'un monde commun.


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