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Date :  2014-03-14
langue :  Français
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Kenya: maasaï évincés de leur territoire par un projet géothermique

Source :  Cultural Survival


Évictions forcées, habitations incendiées, la communauté Maasaï de Naïvasha vit dans l’incertitude devant de nouvelles menaces de déplacement dues au plus important projet d'exploitation géothermique du monde sur son territoire.

Après être restés 5 mois dans le froid à cause des évictions forcées orchestrées par le gouvernement et des promesses de compensations non tenues faites par le Président kenyan et son vice-président, la communauté Maasaï de Naïvasha vit dans l’incertitude sur son avenir.
Selon les chefs de la communauté, l’action menée actuellement par KenGen ( la compagnie de qui exploite la géothermie) et le comité chargé de régler le différend et compenser ceux dont les maisons ont été incendiées en juillet 2013 laisse beaucoup à désirer.

De son côté, le bureau au Kenya de la Banque Mondiale a demandé la tenue d’une réunion en novembre 2013, mais jusqu’à présent la communauté n’a reçu aucun retour de l’enquête promise par la Banque sur les événements qui ont conduit aux évictions forées en juillet 2013. KenGen, d’autre part, a établi un recensement et une évaluation des pertes que ces évictions ont fait subir à la communauté, et a promis des compensations mais des rapports contradictoires continuent de surgir. On dit que, sans la moindre honte, certaines personnes ne faisant pas partie de la communauté, KenGen, et des employés du gouvernement, qui ne sont pas Maasaï et n’ont rien perdu n’étant pas résidents de Narasha, se sont inclus eux-mêmes dans la liste des bénéficiaires dans les plans de compensation.

Selon la communauté locale, la valeur des biens perdus monte à 82 millions Ksh ((950 000 US §), plus de 2 300 personnes ont été déplacées, 247 foyers et plus de 200 moutons ont été brûlés. Ce chiffre est contesté par KenGen qui apparemment a nié dans un premier temps toute implication dans les évictions forcées. Depuis l’éviction et le déplacement de la communauté, ni KenGen, ni le gouvernement, ni la Banque mondiale n’ont pris de mesures d’urgence pour la communauté. La seule aide que la communauté ait reçue jusqu’à présent provient d’amis sur place, des églises et de la Croix Rouge qui a fourni des tentes.
Les plans actuels mis en place par KenGlen pour affecter d’autres terres où réinstaller la communauté et les menaces faites à certains leaders de la communauté indiquent clairement que KenGlen avec le soutien de donateurs bilatéraux incluant la Banque Mondiale s’est engagé à faire en sorte que la communauté maasaï de Naïvasha soit finalement évincée de ses terres ancestrales au profit du développement des projets géothermiques.

Le comité présidentiel, dans son inertie, n’a pas fait preuve de bonne foi dans la mesure où l’information que la communauté Maasaï reçoit est censurée et donc sans aucune aide.

La communauté Maasaï de Naïvasha demande votre aide afin d'obtenir de la Banque mondiale des mesures d'urgence

Source : Cultural Survival
Texte traduit pour le GITPA Véronique Hahn de Bykhovetz


Pays : 
- Kenya   

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