En visite à Washington, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réitéré jeudi son appel à un nouveau multilatéralisme, seul en mesure de répondre aux défis posés en matière d'alimentation, de sécurité, de santé et d'éducation dans le monde.
« Les menaces débordent par-delà les frontières. Les gens dans le monde sont devenus plus interdépendants et les problèmes aussi. Aucune nation ne peut les affronter seule. Ce monde nouveau exige un nouveau type de leadership – un leadership mondial. Nous avons besoin d'une nouvelle vision. D'action courageuse. De partenariats solides pour faire durer la paix et la prospérité. C'est pourquoi j'appelle à un nouveau multilatéralisme », a déclaré M. Ban dans un discours lors de la cérémonie de remise des diplômes aux étudiants de l'Ecole des hautes études internationales à Washington.
Selon lui, ce multilatéralisme doit se concentrer sur la lutte contre la faim, contre le terrorisme, pour la liberté, pour la santé et pour l'éducation. « Un multilatéralisme dont les instruments – en premier lieu les Nations Unies – ont l'autorité et les ressources pour faire ce qui leur est demandé », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général a toutefois prévenu qu'il fallait être réaliste. « Ce nouveau multilatéralisme offre peu de solutions faciles. Les progrès viennent par à-coups, généralement sans les triomphes du marathonien franchissant la ligne d'arrivée. Les nôtres sont un monde de verres à moitié pleins – quand on est chanceux », a-t-il dit.
Auparavant, le Secrétaire général a rencontré la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi. Il a aussi rencontré d'autres membres de la Chambre et du Sénat.
Ban Ki-moon devait s'envoler vendredi de Washington vers le Sri Lanka, où il doit effectuer une visite de deux jours.
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