A Genève, le Secrétaire général de l'ONU s'est adressé aujourd'hui à la communauté des donateurs pour les convaincre de répondre à l'Appel humanitaire global pour l'année 2008. D'un montant de 3,8 milliards de dollars, cet Appel vise à porter assistance à quelque 25 millions de personnes dans 24 pays.
« Un financement rapide permet aux agences de démarrer leurs programmes dans les temps afin que l'aide arrive rapidement et se poursuive si nécessaire. A l'inverse, des retards dans le financement ne font qu'aggraver les coûts à long terme car les conditions empirent », a déclaré aujourd'hui Ban Ki-moon.
Chez ceux qui font partie du `milliard des plus démunis´, les fonds humanitaires marquent la différence entre la vie et la mort, a-t-il insisté.
S'il y a moins d'appels cette année qu'en 2007, les conséquences des changements climatiques provoquent cependant de grandes inquiétudes.
Par ailleurs, le Secrétaire général a regretté l'inégalité qui caractérise le financement des opérations. L'appel pour le Tchad, l'année dernière, a été financé à 100%, tandis que la Côte d'Ivoire n'a reçu que 55% des fonds. L'appel pour Madagascar a reçu 94% du financement, le Nicaragua et la République dominicaine seulement 37%. « Cela ne suffit pas », a affirmé Ban Ki-moon.
Cette année, 188 agences humanitaires ont proposé des actions efficaces et réfléchies. Travaillons ensemble pour sauver des vies et rétablir la dignité de tous, a-t-il lancé.
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