Giving Knowledge for Free: The Emergence of Open Educational Resources (disponible en anglais uniquement) a recensé en 2007 plus de 3 000 programmes de formation mis librement à disposition des utilisateurs externes par plus de 300 universités à travers le monde. Des établissements de toute nature participent à ce phénomène, de même que des chercheurs et enseignants de multiples disciplines. Si l’anglais domine jusqu’à présent, la traduction des ressources alimente progressivement la diversité linguistique et facilite leur utilisation à l’échelle mondiale.
« Le nombre potentiel d'utilisateurs est considérable » déclare Tom Schuller, Chef du Centre pour la recherche et l'innovation dans l'enseignement (CERI) de l’OCDE. « Les ressources éducatives en libre accès peuvent ouvrir l’accès au savoir à tout le monde, y compris des groupes d’apprenants jusqu’à présent peu représentés, et ainsi diversifier les effectifs dans l’enseignement supérieur. »
Ce phénomène peut aider à promouvoir la formation tout au long de la vie, aussi bien vis-à-vis des particuliers qu`au niveau des autorités responsables. Il peut contribuer à rapprocher différentes formes d’enseignement, aussi bien structurées que non structurées.
L’OCDE souligne néanmoins la nécessité de mieux définir la gestion de ces projets. Peu d’entre eux permettent en effet aujourd’hui de se faire une idée précise de la façon dont ils vont se maintenir dans le temps, une fois taris les financements initiaux de l’État ou d’œuvres de bienfaisance. En outre, l’OCDE fait valoir que les établissements d’enseignement supérieur devront élaborer des stratégies efficaces en matière de technologies de l’information afin de gérer les innovations intervenant dans les méthodes de travail des étudiants et des enseignants.
Ce rapport fait suite à des études consacrées à la cyberformation dans l’enseignement supérieur publiées par le CERI. Il bénéficie du soutien de la Fondation Hewlett (http://www.hewlett.org/Programs/Education/). Marshall Smith, Directeur du programme éducation de la Fondation Hewlett et ancien doyen la Stanford University School of Education, fait éloge du rapport : « Voici une contribution significative à l'analyse d'un nouveau domaine majeur, qui pourrait faciliter la réduction du fossé numérique au niveau international… ».
Pour obtenir de plus amples informations, les journalistes sont invités à prendre contact avec :
- tom.schuller@oecd.org (00 33 1 4524 7901) ou francesc.pedro@oecd.org (00 33 1 4524 8083) à l'OCDE ou
- Marshall Smith (Msmith@hewlett.org) ou Cathy Casserly (ccasserly@hewlett.org) à la Fondation Hewlett.
Pour obtenir une copie du rapport, les journalistes sont invités à contacter : Louise Fietz, Division des relations avec les médias.