nos pas de menace voyagent par mots ingénus
le lourd passé de sac à dos effleure nos rires
fragmentés de saisons d’amertume
N’oublie pas de me parler de toi
quand le temps aura dit ses contes
siffle la consonne l’autre inconnue en souffrance
je veille le chemin du sablier chante la voyelle
la voix plénitude oubliée de l’autre
tu comptes le temps en chiffre je le raconte en mots
rappelle le passage tissé à fleur de peau
redit le point de suspension sans parole
la marche des grains du temps
alors que faisons- nous de nos différences
un autre éclat de rire pour museler le temps
fait le choeur qui ignore la fusion des grains du chant