Dans le cadre d'une nouvelle action visant à élargir les conseils techniques qu'elles reçoivent avant de formuler des recommandations de politique à leurs États Membres, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) invitent les associations de consommateurs de 25 pays, totalisant une population de plus de 3 milliards d'habitants, à les rencontrer du 8 au 10 juin au Siège de l'OMS à Genève. Cette réunion est organisée en collaboration avec Safe Food International, un projet du Center for Science in the Public Interest (CSPI), organisation non gouvernementale internationale qui cherche à mettre en place une plateforme commune à l'intention des groupes de consommateurs et d'autres qui militent pour des normes nationales plus strictes en matière de sécurité sanitaire des aliments.
Les représentants des associations de consommateurs étudieront les possibilités de contribuer aux efforts de leurs pays pour améliorer la qualité et la sécurité des aliments. Ils prépareront un ensemble de principes directeurs sur l'engagement des associations de consommateurs en faveur de la sécurité sanitaire des aliments et le rendront public le 10 juin.
Les aliments de mauvaise qualité représentent un danger potentiel pour chaque être humain. On estime d'ailleurs que deux milliards de cas de maladies d'origine alimentaire surviennent chaque année. Elles sont souvent à l'origine de restrictions commerciales avec tous les inconvénients économiques que cela entraîne. En ayant le potentiel d'être en contact avec toute personne susceptible d'être affectée par des aliments dangereux, les associations de consommateurs ont un rôle inestimable à jouer dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments.
A la réunion, l'OMS et la FAO s'efforceront de trouver avec les groupes de consommateurs des moyens de déterminer les plus grands risques liés aux aliments pour la santé humaine, qu'il s'agisse de risques chimiques ou microbiologiques, et d'établir des priorités. L'objectif des organisations de consommateurs est de disposer des informations leur permettant d'une part de faire connaître à leurs membres les dangers les plus importants en relation avec les aliments et, d'autre part, de militer pour améliorer l'efficacité des systèmes de sécurité sanitaire des aliments.
Cette consultation est la première étape du processus modifié par lequel l'OMS et la FAO entreront en contact avec toutes les parties concernées par la sécurité et la salubrité des aliments. L'OMS recommande d'établir de larges partenariats avec les gouvernements, les producteurs agro-alimentaires et les organisations de consommateurs de façon à bien s'occuper de toutes ces questions.
On attend la présence de groupes de consommateurs des pays suivants : Arménie, Belgique, Bénin, Bolivie, Brésil, Bulgarie, Cameroun, Canada, Chine, Estonie, États-Unis d'Amérique, Inde, Liban, Malaisie, Népal, Nouvelle-Zélande, Ouganda, Pérou, Pologne, République de Corée, Royaume-Uni, Sénégal, Seychelles, Uruguay et Zimbabwe.