M. Matsuura a réuni, le mardi 8 février 2005, l’équipe spéciale intersectorielle chargée de préparer la contribution de l’UNESCO au Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), dont la deuxième phase se déroulera à Tunis du 16 au 18 novembre prochain.
A Genève, du 10 au 12 décembre 2003, la première phase du SMSI avait été consacrée à l'examen d'un large éventail de thèmes concernant la société de l'information et avait abouti à l’adoption d’une Déclaration de principes et d’un Plan d'action. La deuxième phase a pour objectif la mise en œuvre du Plan d'action décidé à Genève. A cet effet, plusieurs réunions régionales et thématiques et des groupes de travail se sont réunis autour des thèmes majeurs de la gouvernance de l’Internet et des mécanismes de financement. L’UNESCO participe à toutes les réunions préparatoires du sommet (PrepCom) et, en tant qu’observateur, au groupe de travail sur la gouvernance de l’internet, où sont abordées des questions qui se trouvent au cœur de son action telles la liberté d’expression, la diversité culturelle, l’accès universel et l’accès équitable à l’éducation.
Après avoir passé en revue le calendrier des prochaines réunions thématiques organisées par l’UNESCO qui se tiendront en mai prochain au Mali autour du thème du multilinguisme ; au Siège de l’Organisation sur le thème du renforcement des capacités ; en Fédération de Russie sur le thème de la diversité culturelle, M. Matsuura a souligné l’importance de ses réunions dont les conclusions devront « nourrir de façon substantielle l’ensemble du processus de préparation du Sommet de Tunis, ainsi que ses conclusions ». Elles doivent être pour l’UNESCO l’occasion de « faire vivre à tous les niveaux de la mise en œuvre du Plan d’action de Genève, la notion essentielle défendue par l’UNESCO de la Société du savoir comme facteur intégrateur ». « Dans chacun de nos domaines de compétence, nous devons veiller à ce que ce concept prenne une forme concrète. C’est la raison pour laquelle, dans la préparation de la contribution de l’UNESCO à ce sommet, nous devons impérativement privilégier l’intersectorialité » a-t-il déclaré. Pour le Directeur général, ce concept devra également être au cœur des événements spéciaux organisés par l’UNESCO en marge du Sommet de Tunis et tout particulièrement servir de thème central de la Table ronde de haut niveau.
M. Matsuura a également souligné l’importance pour l’UNESCO de poursuivre le dialogue privilégié qu’elle entretient sur ces sujets avec ses états membres, la société civile et les médias. A cette occasion, il a rappelé l’importante contribution au débat que constitue le rapport mondial de l’UNESCO sur les Sociétés du savoir qui sera rendu public à l’automne 2005. Le Directeur général a également insisté sur la nécessité de tenir les états membres de l’UNESCO régulièrement informés de l’état d’avancement de la préparation du Sommet et des contributions de l’UNESCO et a fait part de son intention d’organiser avant l’été une réunion d’information sur ce sujet.
En conclusion, M. Matsuura a insisté sur le fait que le rôle de l’UNESCO ne se limitait pas à sa participation au Sommet, mais que l’Organisation devait se tenir prête à prendre sa part de responsabilité dans la mise en œuvre et le suivi des décisions prises tant à Genève qu’à Tunis. Il a souligné que sur les 11 lignes d’action définies, 6 d’entre elles relevaient des domaines de compétence de l’UNESCO.
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